Avec la refonte de son design lors du « Project Zero », Samsung a clairement trouvé sa nouvelle voie industrielle pour les prochaines années. Le châssis du Galaxy S6 a été décliné sur la gamme A et le Note 5 et à nouveau sur la gamme S de 2016. Et comme pour Sony, HTC ou Apple, conserver ce qui fonctionne n’est pas une erreur en soi. Bien au contraire. Il aurait en effet été dommage de jeter par la fenêtre les superbes lignes du Galaxy S6 uniquement pour satisfaire une lubie de technolophiles qui voit dans l’absence apparente de changements un certain immobilisme.
Evolution du Galaxy S6 Edge ou nouveau modèle ?
Le Galaxy S7 ressemble au Galaxy S6, c’est une évidence. Et le S7 Edge, sujet de ce test, ressemble aux S6 Edge et au S6 Edge+ qu’il remplace. Cependant, quelques-uns des défauts des haut de gamme de 2015 ont été corrigés, pour le bonheur de ceux qui ont apprécié les efforts consentis par Samsung l’année dernière. Des efforts perceptibles à l’extérieur. Mais d’une évidence frappante à l’intérieur. Car, comme pour l’iPhone 6S vis-à-vis de son prédécesseur, c’est surtout derrière l’écran que les plus grands changements ont été opérés. Le chipset, la RAM, les options de stockage, la batterie, le capteur photo principal et l’interface. Reprenons les détails de la fiche technique avant de démarrer ce test :
Un design qui a évolué
Commençons ce test par la partie ergonomique. Comme nous l’indiquions en préambule, le Galaxy S7 Edge reprend les grandes lignes du châssis des Galaxy S6 Edge / Edge+, tout en adaptant l’ensemble aux nouvelles caractéristiques physiques : un écran de 5,5 pouces, toujours incurvé sur les deux bords. Cependant, le design a légèrement évolué. Cela ne se ressent pas sur la face avant, puisque nous y retrouvons l’ensemble des caractéristiques des deux mobiles incurvés de 2015 : une grande dalle entourée de bordures où sont logés, en haut, les capteurs de luminosité, de proximité, la webcam et le haut-parleur toujours souligné par la griffe du constructeur, et, en bas, du bouton physique avec lecteur d’empreinte digitale, toujours entouré de deux touches tactiles (éclairé chacun par une LED) pour la navigation dans l’interface.
À l’arrière, en revanche, plusieurs grandes différences. D’abord, le verre Gorilla 4 est désormais incurvé sur les bords latéraux et non plus totalement plane, ce qui a plusieurs conséquences. D’abord, cela rajoute de l’épaisseur. Le Galaxy S7 Edge est plus gros de 0,7 mm que le S6 Edge et 0,8 mm que le S6 Edge+. Ensuite, cela laisse plus de place au capteur photo, dont l’objectif est beaucoup moins protubérant (d’autant que l’objectif n’est plus un 28 mm, mais un 26 mm). Enfin, dernière conséquence, la liaison entre le verre minéral et le contour en aluminium est moins tranchée. Il y a même une certaine homogénéité dans la courbure formée par les deux dalles de verres et le métal.
Les tranches ont également légèrement évolué, même si les éléments les plus marquants n’ont pas changé de place. La partie métallique sur les bords latéraux est plus fine et le smartphone semble plus symétrique entre l’avant et l’arrière. Vous retrouvez à gauche de l’écran les contrôles du volume et à droite le bouton de mise en veille. Sur la tranche inférieure ont été positionnés le port microUSB (par d’USB type C encore), le micro, le haut-parleur et jack 3,5 mm, bien coincés entre les deux isolations pour les antennes. À l’opposé se trouvent le micro secondaire pour la réduction de bruit active et le tiroir pour la nano SIM et l’emplacement de la carte microSDXC. Comme vous le remarquez, il n’y a aucun cache d’isolation apparent : Samsung est donc parvenu à étanchéiser l’ensemble de ces composants de l’intérieur, contrairement au Xperia Z5, par exemple.
Une prise en main plus égréable
Une fois en main, le Galaxy S7 Edge est bien plus agréable à manipuler que ces deux prédécesseurs incurvés. D’abord parce que la courbure arrière est plus ergonomique. Ensuite parce que la largeur du téléphone n’est ni trop faible (S6 Edge), ni trop grande (S6 Edge+), ce qui facilite l’utilisation avec une seule main. En comparaison du OnePlus One, par exemple, le S7 Edge est très légèrement plus court, mais surtout beaucoup moins large, grâce à ces bords incurvés. Cela change deux détails : cette phablette est davantage destinée aux petites mains et le rapport taille écran est encore meilleur qu’auparavant (supérieur même au Galaxy S6 Edge+).
En parlant justement de l’écran, nous retrouvons ici une très belle dalle Quad HD Super Amoled signée Samsung. Dans cette version incurvée de 5,5 pouces, la résolution dépasse les 530 pixels par pouce, soit plus d’une centaine de pixels de plus que l’iPhone 6S Plus. Nous n’atteignons pas les 577 pixels du S6 Edge, ni les 806 pixels par pouce du Xperia Z5 Premium. Mais, avec plus de 500 pixels par pouce, l’image reste particulièrement fine et détaillée, avec de très beaux contrastes et une bonne luminosité. Pas de surprise colorimétrique, comme avec les dernières versions de l’Amoled : les teintes sont respectées et ne sont plus autant saturées qu’auparavant.
Quelques retouches dans l'interface
Une fois l’écran allumé s’affiche Android 6.0 (et plus exactement 6.0.1) habillé comme toujours de Touchwiz. Une surcouche qui a également évolué, notamment vis-à-vis des versions livrées à l’origine avec le S6 Edge et le S6 Edge+. Cette version de Touchwiz reprend naturellement tous les avantages d’Android Marshmallow tout en profitant de l’ensemble des changements survenus entre la sortie du Galaxy S6 et celle du Galaxy A5 (2016). Samsung a tenté d’aller plus loin encore dans la simplification avec deux panneaux sur l’interface principale (auxquels s’ajoute Upday, ex- Briefing) et un seul écran d’applications dans leur menu dédié. Samsung a toutefois un peu triché : de nombreuses applications sont rangées dans des dossiers, ce qui, mécaniquement, réduit l’encombrement.
Accueil, menu application et UpdayLa zone de notification et de paramétrage rapide reste fonctionnellement inchangée, mais voit son design légèrement changer. Le menu paramètre reste relativement identique, avec six emplacements de paramétrage rapide en haut de l’écran et une liste d’items relativement identique à celle d’Android. Quelques exceptions toutefois : Smart Manager, outil usuel pour gérer quelques aspects du téléphone ; Applications, qui regroupe toute la gestion des applications (paramétrage et suppression), même celle liée à Google ; écran latéral, pour gérer les applications du volet Edge ; fonctions avancées, pour activer Game Launcher (une excellente idée), les actions contextuelles, les opérations à une main, et même quelques fonctions expérimentales « Galaxy Labs ». Pour activer ou désactiver Smart Stay (pas de mise en veille tant que le visage est détecté devant l’écran), Horloge de Nuit, Always-On (l’écran affiche en permanence l’heure, le calendrier ou une image), rendez-vous dans Affichage.
Game Launcher, bouton intelligent du Game Launcher et paramétrage rapide
Smart Manager, paramètre de la mémoire interne et paramètre d'Always OnParmi les applications préinstallées, nous retrouvons celles de Google (Search, Chrome, Gmail, Youtube, Drive, Hangouts, Maps, Play Store, Play Films, Play Musique, Photos), celles de Samsung (Galerie, Gear, S Health, S Planner, S Voice, Galaxy Apps, un client mail, un explorateur de fichiers et un navigateur Web), celles de Facebook (Facebook, Instagram et WhatsApp) et celles de Microsoft (Office, Skype, Onedrive). Comme vous le constatez, Samsung installe certaines applications en doublon de celles imposées par Google. Une façon certainement de faire remarquer à l’usager que l’encombrement n’est pas que de sa faute. Rien ne l’oblige cependant à signer des accords avec Facebook et Microsoft...
Voici une grande partie des applications préinstallées...Dernier point sur Touchwiz qui concerne le S7 Edge et non le S7 classique : le volet Edge a une utilité bien plus intéressante que lors du lancement du S6 Edge. Le volet est désormais modulaire, avec des fonctions qu’il est possible d’ajouter selon les besoins. Comme pour l’appareil photo, le volet Edge s’enrichit également en téléchargeant sur Galaxy Apps des modules supplémentaires, lesquels sont parfois payants... Parmi les volets préinstallés, il y a les raccourcis, les contacts favoris, le volet « mes endroits » qui modifie son contenu en fonction de votre localisation (travail, maison, etc.), une boussole, la météo, un calendrier, etc.
Volet Edge, paramétrage du volet et téléchargement de modules EdgeUne plate-forme très performante
Avec 4 Go de RAM et un octo-core Exynos 8890, Android 6.0 et Touchwiz n’ont aucune difficulté à fonctionner. Une fluidité que nous avions déjà observée l’année dernière. Avec un chipset plus puissant et une RAM plus généreuse, il est donc logique de retrouver ces mêmes sensations. Il faut donc se tourner vers les benchmarks usuels afin de comparer les deux plates-formes. Inutile de vous dire que les résultats obtenus par le S7 Edge sont particulièrement surprenants, même si quelques benchmarks montrent que le choix d’un GPU ARM (ici le Mali-T880 MP12, avec douze coeurs) n’est pas forcément le plus judicieux possible. Mais il s’agit certainement d’une facilité. Notez que le Galaxy S7 Edge dispose d’une batterie de 3600 mAh, mais que nous estimons que l’autonomie n’est pas forcément au rendez-vous. Les modes Stamina et Doze sont donc les bienvenus.
AIDA64, AnTuTu et Basemark OSIIEntrons dans les chiffres. Sur AnTuTu v6, le S7 Edge atteint 132 000 points. Pas de surprise donc, puisque ce résultat est assez similaire à celui obtenu par nos différents confrères. Le Meizu Pro 5 (sous Exynos 7420) obtient 83 000 points seulement. Le Xperia Z5 Premium (sous Snapdragon 810) atteint les 83 400 points. Nous sommes donc sur une classe au-dessus. Nous avons hâte de tester notre premier modèle sous Snapdragon 820 pour comparer. Sur Basemark OS II, le S7 Edge obtient 2160 points. Le S6 Edge (1900 points), le Z5 Premium (1770 points) et le Pro 5 (1700 points sont derrière). Nous avons également réalisé des tests sur GFXBench,Geekbench 3 et Quadrant. Nous vous laissons observer les résultats.
Quadrant, GFXBench et Geekbench 3Passons à 3DMark. C’est certainement le plus intéressant des tests avec AnTuTu et Basemark. Car, ce test adresse directement le GPU. Avec Icestorm Unlimited, le S7 Edge frôle les 29 000 points. Sur Slingshot ES 3.0, il dépasse les 2600 points et sur Slingshot ES 3.1, il atteint pratiquement les 2200 points. Sur chacun de ces tests, le S7 Edge fait mieux que le 7420, mais aussi mieux que le Snapdragon 810. Cependant, l’Adreno 430 du sulfureux octo-core de Qualcomm le talonne pratiquement toujours (sauf dans les tests en Quad HD). Bien sûr, l’Exynos 8890 n’a aucun mérite : le T880 est d’une génération supérieure à celle des Adreno 430 et T760 de la concurrence la plus directe. Ce qui fausse la comparaison, certes, mais qui montre (notamment vis-à-vis d’Adreno) que les Mali, à génération égale, sont toujours un peu en retrait face à Qualcomm et Imagination Technologies.
3DMarkLes bordures incurvées pas toujours optimisées
En pratique, la plate-forme du Galaxy S7 Edge reste une excellente proposition multimédia à l’heure où nous écrivons ces lignes. D’autant qu’elle est servie par des matériaux qualitatifs et des applications complètes. Nous en voulons pour preuve la vidéo. Le lecteur par défaut, développé par Samsung est digne de la réputation de Samsung en la matière : il s’agit d’une très bonne application, compatible avec la très grande majorité des formats audio et vidéo (sous-titre compris) et qui soutient parfaitement le très bel écran Quad HD. Pour les films au format cinéma (21/9e), les bordures du Galaxy S7 Edge ne gênent pas. En revanche, pour les vidéos au format télé (16/9e), le S7 Edge n’est pas optimal, car les bords rognent la vidéo. Une remarque que nous avions déjà émise pour le S6 Edge et le S6 Edge+.
Lecteur vidéoEn jeu vidéo, même chose. Les bordures incurvées peuvent parfois gêner la prise en main et la maniabilité de certains titres. Avec Dead Trigger 2, cela n’a pas été le cas, car les contrôles virtuels du personnage sont positionnés au centre. Mais ce n’est évidemment pas toujours le cas. Nous conseillons donc aux joueurs en herbe de bien réfléchir à l’emplacement des touches tactiles dans leurs applications préférées avant d’adopter ce téléphone. Pour le reste, Dead Trigger 2 s’est laissé facilement dompté par cette phablette, estimant seul que la meilleure qualité graphique était ici de mise. Et il n’avait pas tort. Remarquez, il avait fait de même avec le Meizu Pro 5. Ce n’était pas le cas avec les modèles sous Snapdragon 810.
Dead Trigger 2Le meilleur appareil-photo en basse luminosité ?
Finissons enfin par la photographie. Nous attendions évidemment de pied ferme les résultats du S7 Edge dans cette discipline. Car Samsung s’est vanté lors de la conférence Unpacked d’offrir les meilleurs capteurs photo avec le Galaxy S6 selon DxOMark (le même DxOMark qui a décerné le même prix à Sony et au capteur 23 mégapixels du Xperia Z5 quelques mois plus tard...). Le constructeur a même affirmé que son 12 mégapixels (celui de notre modèle est fabriqué par Sony) serait le meilleur en basse luminosité, devant l’iPhone 6S, devant le Xperia Z5, devant tout le monde. Et au final ? Ce n’est pas loin de la vérité.
Photo prise de jour avec le Samsung Galaxy S7 EdgeEn pleine journée, le capteur 12 mégapixels, l’autofocus Dual Pixel à détection de phase et le stabilisateur optique font un excellent travail, sans pour autant être excessivement meilleur que le Galaxy S6, le Xperia Z5 ou l’iPhone 6S. Les clichés sont nets, avec beaucoup de détails, un très bon équilibre dans la gestion de la lumière et des couleurs vibrantes. Voilà déjà un bon point, même si cela n’est finalement pas si surprenant de la part de Samsung.
Photo prise de nuit avec le Samsung Galaxy S7 EdgePassons donc à la photo de nuit. Nous avons pris le cliché ci-dessus en toute fin d’après-midi. Les enseignes sont déjà allumées en contrebas. Nous sommes particulièrement étonnés par la qualité du cliché que vous pouvez voir, car la scène est plus lumineuse sur la photo que dans la vraie vie. Le stabilisateur optique, la taille des pixels et l’autofocus jouent ici pleinement leur rôle. À partir de ce résultat, nous pensons effectivement que le Galaxy S7 Edge (et donc le Galaxy S7) fait de meilleures photos en basse luminosité que le Z5 et l’iPhone 6S.
Interface photoLe meilleur concurrent pour l'iPhone 6S Plus ?
En conclusion, le Galaxy S7 Edge est une très bonne proposition de la part de Samsung. Certainement meilleure encore que celle du Galaxy S6 Edge et Edge+. Sans parler de l’évolution technologique de la plate-forme, Samsung a corrigé certains défauts et amélioré certains aspects de la recette du S6 Edge et du S6 Edge+. Nous en voulons pour preuve l’étanchéité de son châssis, le lecteur de carte mémoire, les changements ergonomiques de la vitre arrière, l’équipement photographique de pointe, les modules du volet Edge, l’augmentation de la RAM, etc. Autant de petites choses qui font du Galaxy S7 Edge un excellent concurrent pour l’iPhone 6S Plus.
Positionné à 799 euros, il est également moins cher que le Galaxy S6 Edge+ à son lancement. Ce qui en fait donc une meilleure affaire. Cependant, à 800 euros, il est évidemment deux fois plus cher que certains modèles chinois dont l’équipement est peut-être moins exubérant, mais dont le rapport qualité/prix est presque imbattable. Nous pensons notamment au Pro 5 de Meizu dont les qualités techniques sont certes en dessous, mais pas deux fois en dessous. Y a-t-il un coût à l’excellence ? Selon Apple et Sony, deux défenseurs du haut de gamme à tout prix, c’est une évidence. Mais ce n’est certainement pas l’avis de tout le monde.
Evolution du Galaxy S6 Edge ou nouveau modèle ?
Le Galaxy S7 ressemble au Galaxy S6, c’est une évidence. Et le S7 Edge, sujet de ce test, ressemble aux S6 Edge et au S6 Edge+ qu’il remplace. Cependant, quelques-uns des défauts des haut de gamme de 2015 ont été corrigés, pour le bonheur de ceux qui ont apprécié les efforts consentis par Samsung l’année dernière. Des efforts perceptibles à l’extérieur. Mais d’une évidence frappante à l’intérieur. Car, comme pour l’iPhone 6S vis-à-vis de son prédécesseur, c’est surtout derrière l’écran que les plus grands changements ont été opérés. Le chipset, la RAM, les options de stockage, la batterie, le capteur photo principal et l’interface. Reprenons les détails de la fiche technique avant de démarrer ce test :
- dimensions : 150,9 x 72,6 x 7,7 mm
- poids : 157 grammes
- Protection à l’avant et à l’arrière en verre renforcé Gorilla 4 de Corning
- certification IP68
- écran incurvé Super Amoled Quad HD de 5,5 pouces d’une résolution de 534 pixels par pouce
- rapport entre écran et taille du mobile : 76,1 %
- chipset Samsung Exynos 8 Octa 8890 composé de 4 coeurs Mongoose M1 cadencés jusqu’à 2,6 GHz, de 4 coeurs Cortex-A53 cadencés à 1,6 GHz et d’un GPU ARM Mali-T880-MP12
- 4 Go de RAM LPDDR4
- 32 Go de stockage interne au format UFS 2.0 (extensibles par microSDXC)
- batterie 3600 mAh non amovible
- Coque compatible recharge sans fil Qi et paiement mobile Samsung Pay
- capteur photo 12 mégapixels (pixel de 1,4 micron), objectif 26 mm ouvrant à f/1.7, flash LED simple, stabilisateur optique, autofocus à détection de phase (technologie Dual Pixel), compatible 4K en vidéo (mode ralenti 240 images par seconde en 720p)
- webcam 5 mégapixels à l’avant, objectif 22 mm ouvrant à f/1.7, compatible 1080p en vidéo, flash par l’écran
- capteur infrarouge logé dans le bouton central et cardiofréquencemètre à l’arrière
- compatible LTE catégorie 9, WiFi ac dual band, Bluetooth 4.2, NFC, MHL 3.0, ANT+ et GPS Glonass
- Android 6.0 Lollipop avec surcouche Touchwiz
Un design qui a évolué
Commençons ce test par la partie ergonomique. Comme nous l’indiquions en préambule, le Galaxy S7 Edge reprend les grandes lignes du châssis des Galaxy S6 Edge / Edge+, tout en adaptant l’ensemble aux nouvelles caractéristiques physiques : un écran de 5,5 pouces, toujours incurvé sur les deux bords. Cependant, le design a légèrement évolué. Cela ne se ressent pas sur la face avant, puisque nous y retrouvons l’ensemble des caractéristiques des deux mobiles incurvés de 2015 : une grande dalle entourée de bordures où sont logés, en haut, les capteurs de luminosité, de proximité, la webcam et le haut-parleur toujours souligné par la griffe du constructeur, et, en bas, du bouton physique avec lecteur d’empreinte digitale, toujours entouré de deux touches tactiles (éclairé chacun par une LED) pour la navigation dans l’interface.
À l’arrière, en revanche, plusieurs grandes différences. D’abord, le verre Gorilla 4 est désormais incurvé sur les bords latéraux et non plus totalement plane, ce qui a plusieurs conséquences. D’abord, cela rajoute de l’épaisseur. Le Galaxy S7 Edge est plus gros de 0,7 mm que le S6 Edge et 0,8 mm que le S6 Edge+. Ensuite, cela laisse plus de place au capteur photo, dont l’objectif est beaucoup moins protubérant (d’autant que l’objectif n’est plus un 28 mm, mais un 26 mm). Enfin, dernière conséquence, la liaison entre le verre minéral et le contour en aluminium est moins tranchée. Il y a même une certaine homogénéité dans la courbure formée par les deux dalles de verres et le métal.
Les tranches ont également légèrement évolué, même si les éléments les plus marquants n’ont pas changé de place. La partie métallique sur les bords latéraux est plus fine et le smartphone semble plus symétrique entre l’avant et l’arrière. Vous retrouvez à gauche de l’écran les contrôles du volume et à droite le bouton de mise en veille. Sur la tranche inférieure ont été positionnés le port microUSB (par d’USB type C encore), le micro, le haut-parleur et jack 3,5 mm, bien coincés entre les deux isolations pour les antennes. À l’opposé se trouvent le micro secondaire pour la réduction de bruit active et le tiroir pour la nano SIM et l’emplacement de la carte microSDXC. Comme vous le remarquez, il n’y a aucun cache d’isolation apparent : Samsung est donc parvenu à étanchéiser l’ensemble de ces composants de l’intérieur, contrairement au Xperia Z5, par exemple.
Une prise en main plus égréable
Une fois en main, le Galaxy S7 Edge est bien plus agréable à manipuler que ces deux prédécesseurs incurvés. D’abord parce que la courbure arrière est plus ergonomique. Ensuite parce que la largeur du téléphone n’est ni trop faible (S6 Edge), ni trop grande (S6 Edge+), ce qui facilite l’utilisation avec une seule main. En comparaison du OnePlus One, par exemple, le S7 Edge est très légèrement plus court, mais surtout beaucoup moins large, grâce à ces bords incurvés. Cela change deux détails : cette phablette est davantage destinée aux petites mains et le rapport taille écran est encore meilleur qu’auparavant (supérieur même au Galaxy S6 Edge+).
En parlant justement de l’écran, nous retrouvons ici une très belle dalle Quad HD Super Amoled signée Samsung. Dans cette version incurvée de 5,5 pouces, la résolution dépasse les 530 pixels par pouce, soit plus d’une centaine de pixels de plus que l’iPhone 6S Plus. Nous n’atteignons pas les 577 pixels du S6 Edge, ni les 806 pixels par pouce du Xperia Z5 Premium. Mais, avec plus de 500 pixels par pouce, l’image reste particulièrement fine et détaillée, avec de très beaux contrastes et une bonne luminosité. Pas de surprise colorimétrique, comme avec les dernières versions de l’Amoled : les teintes sont respectées et ne sont plus autant saturées qu’auparavant.
Quelques retouches dans l'interface
Une fois l’écran allumé s’affiche Android 6.0 (et plus exactement 6.0.1) habillé comme toujours de Touchwiz. Une surcouche qui a également évolué, notamment vis-à-vis des versions livrées à l’origine avec le S6 Edge et le S6 Edge+. Cette version de Touchwiz reprend naturellement tous les avantages d’Android Marshmallow tout en profitant de l’ensemble des changements survenus entre la sortie du Galaxy S6 et celle du Galaxy A5 (2016). Samsung a tenté d’aller plus loin encore dans la simplification avec deux panneaux sur l’interface principale (auxquels s’ajoute Upday, ex- Briefing) et un seul écran d’applications dans leur menu dédié. Samsung a toutefois un peu triché : de nombreuses applications sont rangées dans des dossiers, ce qui, mécaniquement, réduit l’encombrement.
Accueil, menu application et Upday
Game Launcher, bouton intelligent du Game Launcher et paramétrage rapide
Smart Manager, paramètre de la mémoire interne et paramètre d'Always On
Voici une grande partie des applications préinstallées...
Volet Edge, paramétrage du volet et téléchargement de modules Edge
Avec 4 Go de RAM et un octo-core Exynos 8890, Android 6.0 et Touchwiz n’ont aucune difficulté à fonctionner. Une fluidité que nous avions déjà observée l’année dernière. Avec un chipset plus puissant et une RAM plus généreuse, il est donc logique de retrouver ces mêmes sensations. Il faut donc se tourner vers les benchmarks usuels afin de comparer les deux plates-formes. Inutile de vous dire que les résultats obtenus par le S7 Edge sont particulièrement surprenants, même si quelques benchmarks montrent que le choix d’un GPU ARM (ici le Mali-T880 MP12, avec douze coeurs) n’est pas forcément le plus judicieux possible. Mais il s’agit certainement d’une facilité. Notez que le Galaxy S7 Edge dispose d’une batterie de 3600 mAh, mais que nous estimons que l’autonomie n’est pas forcément au rendez-vous. Les modes Stamina et Doze sont donc les bienvenus.
AIDA64, AnTuTu et Basemark OSII
Quadrant, GFXBench et Geekbench 3
3DMark
En pratique, la plate-forme du Galaxy S7 Edge reste une excellente proposition multimédia à l’heure où nous écrivons ces lignes. D’autant qu’elle est servie par des matériaux qualitatifs et des applications complètes. Nous en voulons pour preuve la vidéo. Le lecteur par défaut, développé par Samsung est digne de la réputation de Samsung en la matière : il s’agit d’une très bonne application, compatible avec la très grande majorité des formats audio et vidéo (sous-titre compris) et qui soutient parfaitement le très bel écran Quad HD. Pour les films au format cinéma (21/9e), les bordures du Galaxy S7 Edge ne gênent pas. En revanche, pour les vidéos au format télé (16/9e), le S7 Edge n’est pas optimal, car les bords rognent la vidéo. Une remarque que nous avions déjà émise pour le S6 Edge et le S6 Edge+.
Lecteur vidéo
Dead Trigger 2
Finissons enfin par la photographie. Nous attendions évidemment de pied ferme les résultats du S7 Edge dans cette discipline. Car Samsung s’est vanté lors de la conférence Unpacked d’offrir les meilleurs capteurs photo avec le Galaxy S6 selon DxOMark (le même DxOMark qui a décerné le même prix à Sony et au capteur 23 mégapixels du Xperia Z5 quelques mois plus tard...). Le constructeur a même affirmé que son 12 mégapixels (celui de notre modèle est fabriqué par Sony) serait le meilleur en basse luminosité, devant l’iPhone 6S, devant le Xperia Z5, devant tout le monde. Et au final ? Ce n’est pas loin de la vérité.
Photo prise de jour avec le Samsung Galaxy S7 Edge
Photo prise de nuit avec le Samsung Galaxy S7 Edge
Interface photo
En conclusion, le Galaxy S7 Edge est une très bonne proposition de la part de Samsung. Certainement meilleure encore que celle du Galaxy S6 Edge et Edge+. Sans parler de l’évolution technologique de la plate-forme, Samsung a corrigé certains défauts et amélioré certains aspects de la recette du S6 Edge et du S6 Edge+. Nous en voulons pour preuve l’étanchéité de son châssis, le lecteur de carte mémoire, les changements ergonomiques de la vitre arrière, l’équipement photographique de pointe, les modules du volet Edge, l’augmentation de la RAM, etc. Autant de petites choses qui font du Galaxy S7 Edge un excellent concurrent pour l’iPhone 6S Plus.
Positionné à 799 euros, il est également moins cher que le Galaxy S6 Edge+ à son lancement. Ce qui en fait donc une meilleure affaire. Cependant, à 800 euros, il est évidemment deux fois plus cher que certains modèles chinois dont l’équipement est peut-être moins exubérant, mais dont le rapport qualité/prix est presque imbattable. Nous pensons notamment au Pro 5 de Meizu dont les qualités techniques sont certes en dessous, mais pas deux fois en dessous. Y a-t-il un coût à l’excellence ? Selon Apple et Sony, deux défenseurs du haut de gamme à tout prix, c’est une évidence. Mais ce n’est certainement pas l’avis de tout le monde.
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